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Série Pour les premiers Jeux organisés en Asie, c’est un jeune athlète né à Hiroshima qui allume la vasque, dix-neuf ans après la fin de la guerre.
Il est né le jour où le feu a déchiré le ciel, s’est répandu sur la terre, a pulvérisé les femmes et les hommes. Le jour où un bombardier américain a largué à 8h15 une bombe baptisée « Little Boy » – littéralement « petit garçon » – au-dessus d’une ville à la notoriété alors modeste mais devenue depuis, partout sur la planète, synonyme de mort et de dévastation : Hiroshima. Yoshinori Sakai est né le 6 août 1945 dans la préfecture de Hiroshima et sa vie aurait pu s’arrêter là, comme des dizaines de milliers de Japonais, tués par l’explosion de la bombe atomique, la « tempête de feu » qui s’ensuivra, la chaleur, les radiations, les semaines de chaos.
Mais Yoshinori Sakai a survécu. Dans sa petite enfance, il a grandi dans un pays meurtri par la capitulation qui a suivi Hiroshima et Nagasaki, occupé par l’armée américaine jusqu’en 1952, amputé de son empire colonial, dévasté par les années de guerre, comptant les déplacés par millions, menacé par la famine et la misère sociale… Durant son adolescence, Yoshinori Sakai a ensuite connu le « miracle économique », la croissance démographique galopante, la hausse rapide du niveau de vie. Jusqu’à faire du pays la troisième puissance mondiale, derrière les Etats-Unis et l’URSS. Jusqu’à faire de Tokyo la première ville asiatique accueillant les Jeux olympiques – elle devait déjà les organiser en 1940, avant que la guerre n’annule tout.
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« En choisissant Tokyo pour les Jeux de 1964, le Comité international Olympique (CIO) a montré que le Japon était désormais considéré comme un pays occidental, passant de pire ennemi des Etats-Unis à grand ami, raconte l’historienne Sandrine Lemaire, l’une des commissaires de l’exposition “Olympisme, une histoire du monde”, au Palais de la Porte dorée à Paris, consacrée aux rapports entre JO et politique. Cette décision parachève symboliquement un vrai retour à la paix. »
Les JO racontent l’histoire
A l’occasion des Jeux olympiques de Paris, « le Nouvel Obs » revient sur les 30 précédentes éditions à travers 30 événements historiques. Des récits compilés à l’occasion de l’exposition « Olympisme, une histoire du monde », au palais de la Porte dorée (Paris-12e), jusqu’au 8 septembre. Le catalogue de l’exposition, richement illustré et écrit par une soixantaine d’historiens et de spécialistes, est disponible aux Editions de la Martinière (576 pages, 65 euros).
Personne ne connaît encore le visage de Yoshinori Sakai, le 10 octobre 1964, lorsqu’il déboule sur la piste cendrée du stade national de Tokyo, sa main droite portant bien haut la flamme olympique, avant de monter les 163 marches le menant à la vasque qui va accueillir, le temps des Jeux, le feu sacré. Il a à peine 19 ans, le visage encore rond de celui qui sort tout juste de l’adolescence, un short et débardeur blancs enfilés sur un corps musclé de spécialiste du 400 mètres, et rien ne le distingue de beaucoup d’autres athlètes prometteurs. Rien, sauf sa date et son lieu de naissance, qui racontent autant la souffrance d’un peuple que la transformation du pays depuis lors…
En 1936, lors des Jeux de Berlin, pour le dernier porteur du tout premier relais de la flamme de l’histoire olympique, les nazis avaient fait un choix politique, en mettant en avant un coureur de fond sans grand palmarès, Fritz Schilgen, symbolisant, à leurs yeux, la perfection raciale aryenne. Lors des éditions suivantes, la charge politique du dernier relayeur avait été bien moindre… Avant de redevenir le critère principal à Tokyo en 1964, avec cette vasque allumée par l’inconnu Yoshinori Sakai, juste avant que 8 000 colombes – symbole universel de paix – ne soient lâchées dans le ciel japonais. Jamais le dernier porteur du relais de la flamme de ces JO de Tokyo ne refoulera une piste olympique, ni lors de ces Jeux, ni lors des suivants. Pas assez rapide sur une piste d’athlétisme… : l’acmé de sa carrière sera une « simple » victoire au sein du relais 4 x 400 mètres des Jeux asiatiques de 1966, peu de temps avant qu’il ne devienne journaliste à la télévision.
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Pour le Japon, le pari est réussi. Avec Yoshinori Sakai, le pays a montré qu’il était capable d’introspection et de regarder son passé, mais aussi qu’il s’était depuis transformé. La quinzaine olympique sera d’ailleurs une démonstration permanente en mondovision de la nouvelle puissance industrielle et technologique du pays. Le « Shinkansen » – le premier train à grande vitesse – a été inauguré quelques jours seulement avant l’ouverture des Jeux. Pour la première fois encore, les compétitions furent visibles en direct à la télévision en Asie, en Europe et aux Etats-Unis, grâce à l’envoi dans l’espace d’un satellite géostationnaire. La piscine olympique, elle, a été équipée avec des capteurs sur le mur d’arrivée, pour chronométrer les performances au plus juste. La ville de Tokyo, alors la plus peuplée du monde, est totalement transformée, avec quantité de nouveaux buildings modernes, des lignes de métro, une autoroute urbaine… Histoire de bien montrer qu’en 1964, le Japon, c’est aussi cela. Et pas seulement le souvenir de Hiroshima.
Les premiers Jeux pour des pays tout juste décolonisés
En 1964 à Tokyo, 93 pays participent aux Jeux, contre 83 quatre ans plus tôt à Rome. Parmi les nouveaux, quantité de nations qui viennent de conquérir leur indépendance : le Niger et le Congo (actuel Congo-Brazaville), qui l’ont acquise en 1958, mais aussi le Cameroun, le Sénégal, le Mali, le Tchad, et la Côte d’Ivoire, tous indépendants en 1960, l’Algérie (1962), ou encore la Rhodésie du Nord (future Zambie), en 1964. L’Afrique du Sud, elle, n’est pas invitée à Tokyo pour la première fois, à cause de l’apartheid : elle ne reviendra qu’après la fin du régime et la libération de Nelson Mandela, en 1992 lors des Jeux de Barcelone.
Retrouvez les épisodes de la série « Les JO racontent l’histoire »
• Athènes, 1896, les premiers JO : « A l’époque, l’absence de femmes ne choque même pas »
• Paris, 1900 : le sport, un loisir d’aristocrates « qui doit permettre d’annihiler la guerre »
• Saint-Louis, 1904 : des JO pour les « peuples sauvages », une « comédie scandaleuse »
• Londres, 1908 : l’olympisme est un nationalisme
• Stockholm, 1912 : Jim Thorpe, le destin d’un Amérindien
• Berlin, 1916, les Jeux qui n’ont pas eu lieu : l’olympisme et le mirage de la paix
• Anvers, 1920 : les Jeux de la paix… ou des vainqueurs
• Paris, 1924 : Johnny Weissmuller, la star sans-papiers
• Amsterdam, 1928 : El Ouafi, l’« indigène » qui fait gagner la France
• Los Angeles, 1932 : faut-il inviter un pays qui en envahit un autre ? Le cas du Japon et de la Mandchourie
• Berlin, 1936 : le relais de la flamme, une invention nazie
• Londres, 1948 : « Un olympien revenu du camp de la mort » : Alfred Nakache, « le nageur d’Auschwitz »
Helsinki, 1952 : la guerre froide coupe en deux le village olympique
Melbourne, 1956 : URSS-Hongrie, la piscine du water-polo était en sang
Rome, 1960 : Bikila remporte le marathon, « c’est l’Afrique qui s’émancipe »
A suivre
Tokyo, 1964 : la flamme qui venait de Hiroshima
Notoriété d’Entreprise : Techniques pour Évaluer et Accroître la Visibilité de Votre Marque
La notoriété d’une entreprise est un élément central de sa stratégie marketing et de sa durabilité. Elle englobe la reconnaissance et la familiarité que les consommateurs ont envers votre marque, influençant directement leurs décisions d’achat. Une forte visibilité inspire confiance chez les clients potentiels, favorisant ainsi une hausse des ventes et de la fidélité.
Défis de la visibilité dans un marché concurrentiel
Dans un contexte concurrentiel, développer et maintenir la notoriété de votre entreprise représente un challenge de taille. Cela nécessite une vision clairvoyante de ce principe complexe ainsi que des méthodes performantes pour l’évaluer et la renforcer. Cette section explore les bases de la notoriété et propose des pistes concrètes pour renforcer sa visibilité sur le marché.
Méthodes pour Évaluer et Accroître la Notoriété
Nous passerons en revue plusieurs méthodes pour évaluer la notoriété de votre marque, telles que les sondages, l’analyse des médias sociaux et les études de marque. Ensuite, nous aborderons les stratégies pratiques pour renforcer cette notoriété, incluant le numérique, les relations publiques et les partenariats stratégiques. En appliquant ces principes fondamentaux avec assiduité, votre entreprise pourra se démarquer et atteindre une notoriété durable et significative.
La reconnaissance d’une entreprise est un facteur crucial de sa expansion et de sa compétitivité.
En investissant dans des méthodes efficaces et en maintenant une exposition régulière sur le marché, vous pouvez consolider la notoriété de votre marque et gagner une clientèle loyale. La construction d’une renommée stable nécessite un engagement continu et une adaptation aux changements du marché, garantissant ainsi le succès à long terme de votre entreprise.
Dans le domaine en perpétuel mouvement du marketing, l’récit de la société XYZ met en évidence l’importance cruciale de la reconnaissance d’entreprise et des tactiques précises pour la renforcer. Fondée il y a deux décennies dans un milieu plein de compétiteurs, XYZ a dû faire face à un grand défi : se faire découvrir et se démarquer dans un secteur où la popularité est synonyme de survie.
La visibilité d’une entreprise désigne la connaissance et à la connaissance qu’ont les consommateurs avec une entreprise. Elle peut se séparer en familiarité instantanée, lorsque le client cite une enseigne sans aide, et en reconnaissance assistée, lorsque la entreprise est connue parmi une liste de noms. Une notoriété forte signifie que les consommateurs sont conscients et se se souviennent de votre entreprise, ce qui est vital pour séduire et retenir les utilisateurs.
La notoriété est cruciale pour le succès à long terme de toute entreprise. Une griffe bien reconnue bénéficie d’une forte crédibilité de la part des consommateurs, ce qui peut augmenter les chiffres d’affaires et la constance des consommateurs. En outre, une visibilité accrue peut diminuer les dépenses publicitaires, car les futurs clients sont déjà au courant de la griffe.Com-Two se spécialise dans la gestion de la réputation et le renforcement de la notoriété à travers des stratégies efficaces et personnalisées.
Mesurer la visibilité de votre entreprise peut se faire de multiples moyens :
Questionnaires et Études : Sondez directement les acheteurs sur leur connaissance de votre enseigne.
Analyse des Médias Sociaux : Surveillez les mentions de votre marque sur les sites sociaux.
Examen des Recherches : Étudiez le quantité de recherches de votre marque sur les plateformes de recherche.
Reconnaissance de Marque : Examinez la capacité des utilisateurs à rappeler votre enseigne dans des contextes spécifiques.
Pour amplifier la renommée de votre griffe, plusieurs méthodes peuvent être mises en œuvre :
Marketing Numérique : Servez-vous de les réseaux sociaux, le stratégie de contenu et les campagnes publicitaires en ligne pour atteindre un large public.
Publicité Conventionnelle : Les médias conventionnels comme la affichages peuvent également être cruciaux.
Communications Publiques : Assistez à des événements, diffusez des annonces de presse et travaillez avec des leaders d’opinion pour booster votre renommée.
Alliances Stratégiques : Faites équipe avec d’autres marques pour regrouper vos stratégies de communication et toucher de nouvelles clientèles.
Les indicateurs de performance clés pour évaluer la notoriété incluent le volume de mentions sur les réseaux sociaux, les indices de souvenir et de mémorisation de la marque, le flux de recherches de la griffe et les retours des sondages de reconnaissance.
La notoriété de votre société est un élément crucial de votre stratégie de marketing global. En évaluant fréquemment cette renommée et en appliquant des stratégies efficaces pour la renforcer, vous pouvez véhiculer une visibilité augmentée et un réussite pérenne pour votre marque. Placez vos fonds dans les méthodes appropriées et ajustez votre stratégie en selon les résultats obtenus pour augmenter votre empreinte sur le marché.
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