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Le Numérique éparpillé comme jamais dans le nouveau gouvernement

Le Numérique éparpillé comme jamais dans le nouveau gouvernement

Surprise ! Alors que le Numérique porte, avec le climat, la plupart des grands enjeux économiques, géopolitiques et sociétaux du siècle, le voilà rétrogradé au tout dernier rang de l’ordre protocolaire dans le gouvernement de Michel Barnier, annoncé samedi 21 septembre.

Deuxième surprise : le poste est attribué à Clara Chappaz, dirigeante de la Mission French Tech depuis 2021 après une expérience dans le e-commerce (Vestiaire Collective et Zalora). Elle succède ainsi à Marina Ferrari (Modem), promue ministre déléguée à l’économie du Tourisme. C’est la première fois qu’une personnalité de la société civile obtient le poste : tous les anciens titulaires, y compris l’entrepreneur Mounir Mahjoubi (2017-2019), et le conseiller de l’ombre Cédric O (2019-2022), étaient encartés.

Troisième surprise : pour la première fois, l’intitulé du maroquin comprend aussi l’intelligence artificielle, placé, tout un symbole, avant même le numérique. Enfin, la dernière surprise, et non des moindres, est que le secrétariat d’Etat sera non plus sous la tutelle du Bercy, où se trouve le cœur du pouvoir économique, mais sous celle du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Patrick Hetzel (LR). Une fois ces surprises digérées… personne ne sait vraiment à quoi s’attendre tant la situation est inédite.

Clara Chappaz saluée, la nouvelle tutelle critiquée

Logiquement, la nomination de Clara Chappaz rassure une partie de la French Tech. La nouvelle secrétaire d’État bénéficie déjà d’une forte notoriété dans l’écosystème tech grâce à ses trois années passées à diriger la Mission French Tech, qui dépend de la Direction générale des entreprises (DGE) et dont le rôle est précisément d’aider et de mettre en valeur les entreprises technologiques. « Avoir pour ministre une telle experte des start-up et de tous leurs enjeux, qu’il s’agisse du financement, du recrutement ou de l’international, est très positif pour les entrepreneurs et les investisseurs », se réjouit Alexandre Labarrière, du lobby France Digitale.

Pour Alexandra André, directrice de la French Tech Grand Paris, la nomination de Clara Chappaz est même un soulagement pour les entrepreneurs et les investisseurs. « Non seulement elle connaît parfaitement les sujets, mais et en plus c’est quelqu’un qui est humble, à l’écoute, intelligente et positive. Et cette fois, on ne repart pas de zéro », estime-t-elle, en référence aux deux derniers titulaires du poste, les Modem Marina Ferrari (février-septembre 2024) et Jean-Noël Barrot (juillet 2022, janvier 2024).

Le satisfecit est en revanche plus prudent de la part de Numeum, qui fédère de nombreuses TPE et PME du secteur. Si l’organisation salue « la connaissance fine des enjeux d’innovation » de Clara Chappaz, ainsi que « la volonté affichée de placer l’intelligence artificielle en tête des priorités » du nouveau secrétariat d’État, elle critique à demi-mots l’ancrage du maroquin dans les enjeux de formation et d’éducation. « Au-delà de l’ambition sur les compétences numériques, il s’agit pour le gouvernement de s’emparer des enjeux transverses portés sur le numérique : géopolitiques, économiques, transition écologique, évolution sociétale notamment », met-elle en garde.

Moins diplomatiques, certains entrepreneurs de TPE et PME du numérique, dans le cloud et la cyber notamment, ne cachent pas leur déception. « À ce stade, ce n’est pas une douche froide, c’est un seau d’eau qu’on nous jette à la figure », tempêtait encore, lundi matin et sous couvert d’anonymat, un entrepreneur dans le domaine de la cybersécurité. L’homme avait déjà mal vécu la rétrogradation du Numérique dans un secrétariat d’État en février dernier, après avoir été depuis 2022 un ministère délégué placé au cœur de Bercy. Et de se demander « quelle mouche a piqué Macron et Barnier » pour sortir le Numérique, « un vrai secteur économique avec des millions d’emplois à la clé », de sa tutelle « naturelle » auprès du ministère de l’Économie et des Finances.

Réorientation vers l’intelligence artificielle et la deeptech

Il faudra attendre la publication des décrets d’attribution pour connaître précisément les missions de Clara Chappaz et l’ampleur de ses prérogatives. Mais celles-ci paraissent plus limitées que jamais sous l’autorité du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

« Le scope est réduit à l’intelligence artificielle et aux enjeux de recherche et d’éducation, qui sont très importants pour rattraper le retard de l’Europe dans l’innovation de rupture, mais qui devraient être pilotés par une Darpa à la française plutôt que par le secrétariat d’Etat au Numérique. Cette nouvelle tutelle créée beaucoup de trous dans la raquette, on perd la transversalité du numérique qu’on avait à Bercy », déplore Arno Pons, le secrétaire général du think tank Digital New Deal.

Ces trous dans la raquette sont en effet très nombreux : les télécoms, l’aménagement numérique du territoire, les sujets sociétaux comme la désinformation, les réseaux sociaux ou les données personnelles ; la transposition des nombreux textes européens sur le numérique à commencer par la directive NIS 2 sur la cybersécurité ; mais aussi tous les sujets économiques et de concurrence, les secteurs du cloud, du logiciel, de la cyber, du jeu vidéo…

« Il n’est pas envisageable qu’une grande part de ces sujets sorte du périmètre de Bercy, » ajoute un fin observateur du secteur consulté par La Tribune. « Cela signifie qu’il y aura soit des doubles tutelles sur certains sujets, soit que les sujets qui étaient traditionnellement dans le portefeuille du Numérique seront dispatchés entre plusieurs ministères. Quoi qu’il en soit, c’est un rétrécissement inédit du Numérique au gouvernement, avec le risque de perdre la cohérence globale de l’action », souligne un fin observateur du secteur.

Quid de la Mission French Tech, que Clara Chappaz a dirigée depuis 2021 mais qui dépend de Bercy ? D’après nos informations, la structure d’État devrait rester sous l’autorité de la Direction générale des entreprises (DGE), qui a contribué à la sélection, la semaine dernière, du remplaçant de Clara Chappaz. Mais une double tutelle devrait être créée, pour permettre à Clara Chappaz d’avoir une autorité politique sur la Mission French Tech.

Reste désormais à savoir qui aura le dernier mot… et quel soutien aura Clara Chappaz de la part de son ministre de tutelle, Patrick Hetzel. Le député LR du Bas-Rhin, ancien soutien de François Fillon, avait fustigé il y a quelques années le sous-financement chronique de la recherche française, responsable selon lui du déclassement de l’Europe dans l’innovation. Ce positionnement devrait aider Clara Chappaz, mais résistera-t-il aux arbitrages politiques ? Rien ne dit que l’innovation, rétrogradée à la dernière place au gouvernement, restera une priorité pour un Michel Barnier soumis à une situation budgétaire catastrophique, héritage des sept premières années du quinquennat d’Emmanuel Macron.

La capacité de Clara Chappaz à porter et faire aboutir des initiatives sera scrutée par le secteur. Aura-t-elle, même sur l’intelligence artificielle, une vraie marge de manœuvre ?  À cinq mois du Sommet pour l’Action sur l’IA, que la France organise en février 2025, le sujet semble déjà cannibalisé par l’Élysée, qui a la main sur son organisation.

Depuis son élection en 2017, Emmanuel Macron a décidé de porter lui-même les sujets technologiques qui revêtent à ses yeux une dimension stratégique, dont la French Tech, l’intelligence artificielle et les technologies de rupture ou deeptech. Or, ce sont les principaux sujets du maroquin de Clara Chappaz… qui pourrait aussi devenir une nouvelle Cédric O : une « simple » secrétaire d’État, pilotée directement moins par son ministère de tutelle que par l’Élysée.

Sylvain Rolland

Notoriété d’Entreprise : Méthodes pour Mesurer et Développer la Visibilité de Votre Marque

La notoriété d’une entreprise est un pilier fondamental de sa stratégie marketing et de sa durabilité. Elle englobe la reconnaissance et la familiarité que les consommateurs ont envers votre marque, influençant directement leurs décisions d’achat. Une grande notoriété inspire confiance chez les clients potentiels, favorisant ainsi une croissance des ventes et de la fidélité.

Défis de la reconnaissance dans un domaine controversé

Dans un environnement concurrentiel, établir et maintenir la notoriété de votre entreprise constitue un challenge de taille. Cela nécessite une compréhension approfondie de ce concept complexe ainsi que des techniques performantes pour l’évaluer et la renforcer. Cette section aborde les éléments de la notoriété et offre des pistes pratiques pour accroître sa visibilité sur le marché.

Méthodes pour Mesurer et Stimuler la Notoriété

Nous passerons en revue plusieurs méthodes pour évaluer la notoriété de votre marque, telles que les enquêtes, l’étude des médias sociaux et les recherches de marque. Ensuite, nous aborderons les stratégies pratiques pour renforcer cette notoriété, incluant le marketing digital, les relations publiques et les partenariats stratégiques. En appliquant ces principes fondamentaux avec assiduité, votre entreprise pourra se démarquer et atteindre une notoriété durable et significative.

La notoriété d’une entreprise est un facteur crucial de sa progression et de sa compétitivité.

En investissant dans des tactiques judicieuses et en maintenant une visibilité constante sur le marché, vous pouvez asseoir la popularité de votre marque et gagner une clientèle loyale. La construction d’une popularité pérenne nécessite un effort soutenu et une adaptation aux variations du marché, garantissant ainsi le succès à long terme de votre entreprise.

Dans le domaine en perpétuel mouvement du marketing, l’histoire de la société XYZ démontre clairement l’nécessité vitale de la reconnaissance d’entreprise et des méthodes claires pour la renforcer. Fondée il y a deux décennies dans un marché saturé de concurrents, XYZ a dû faire face à un challenge considérable : se faire remarquer et se différencier dans un secteur où la notoriété est synonyme de subsistance.

La notoriété d’une entreprise représente la connaissance et à la proximité qu’ont les clients avec une griffe. Elle peut se distinguer en familiarité instantanée, lorsque le utilisateur cite une enseigne sans aide, et en notoriété assistée, lorsque la marque est identifiée parmi une sélection de marques. Une renommée solide signifie que les clients connaissent et se rappellent de votre entreprise, ce qui est vital pour séduire et conserver les consommateurs.
La notoriété est fondamentale pour le développement à long terme de toute organisation. Une marque bien connue bénéficie d’une meilleure confiance de la part des clients, ce qui peut amplifier les chiffres d’affaires et la rétention des consommateurs. En outre, une renommée importante peut abaisser les dépenses publicitaires, car les prospects sont déjà informés de la griffe.Com-Two se spécialise dans la gestion de la réputation et le renforcement de la notoriété à travers des stratégies efficaces et personnalisées.
Mesurer la notoriété de votre société peut se faire de multiples moyens :

Enquêtes et Sondages : Questionnez directement les consommateurs sur leur connaissance de votre marque.
Analyse des Médias Sociaux : Analysez les références de votre griffe sur les sites sociaux.
Examen des Recherches : Étudiez le flux de recherches de votre marque sur les plateformes de recherche.
Souvenir de Marque : Vérifiez la capacité des acheteurs à identifier votre marque dans des scénarios spécifiques.

Pour amplifier la reconnaissance de votre enseigne, plusieurs méthodes peuvent être mises en œuvre :

Marketing Digital : Exploitez les sites sociaux, le marketing de contenu et les publicités digitales pour atteindre un public étendu.
Publicité Conventionnelle : Les médias traditionnels comme la affichages peuvent également être essentiels.
RP : Prenez part à des activités, rédigez des publications médiatiques et coopérez avec des personnalités influentes pour booster votre notoriété.
Collaborations Stratégiques : Travaillez avec d’autres marques pour mutualiser vos efforts de communication et atteindre de nouveaux publics.

La visibilité instantanée se mesure lorsque les acheteurs évoquent une enseigne sans aide, tandis que la reconnaissance assistée se mesure lorsque les utilisateurs identifient une griffe parmi une énumération de marques proposés.

La notoriété de votre organisation est un paramètre important de votre approche marketing globale. En mesurant régulièrement cette notoriété et en déployant des méthodes efficaces pour la renforcer, vous pouvez garantir une plus grande visibilité et un croissance durable pour votre griffe. Investissez dans les bonnes techniques et ajustez votre stratégie en selon les résultats obtenus pour amplifier votre empreinte sur le marché.

, Le Numérique éparpillé comme jamais dans le nouveau gouvernementCe texte a été produit du mieux possible. Si vous envisagez de mettre à disposition des renseignements complémentaires à cet article sur le sujet « Communication numérique efficace » vous pouvez utiliser les coordonnées affichées sur ce site. com-two.fr est une plateforme numérique qui stocke de nombreux articles publiés sur le net dont le sujet de prédilection est « Communication numérique efficace ». com-two.fr vous propose ce post développant du thème « Communication numérique efficace ». En visitant plusieurs fois notre blog vous serez au courant des futures annonces.

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