L’ère Trudeau tirerait-elle à sa fin au Parti libéral du Canada (PLC) ? Malgré l’écart d’une vingtaine de points qui sépare son parti de celui de Pierre Poilievre dans les sondages nationaux, le premier ministre répète qu’il n’a pas l’intention de démissionner. La pression pourrait toutefois s’accentuer cet automne alors que les perspectives de victoire libérale s’amenuisent. Portrait de six potentiels successeurs dont les noms circulent en coulisses à Ottawa.
Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada
Il y a un bon moment que le nom de l’ancien gouverneur de la Banque du Canada est inscrit sur la liste des possibles successeurs de Justin Trudeau à la tête du PLC. Le banquier de 59 ans cumule beaucoup d’expérience dans le monde des affaires, après avoir notamment été gouverneur de la Banque du Canada de 2008 à 2013, puis gouverneur de la Banque d’Angleterre de 2013 à 2020.
« Il n’est pas ministre : c’est à la fois un avantage et un inconvénient. Un avantage, car il n’est pas associé à Justin Trudeau et le gouvernement actuel, qui est très impopulaire. Mais, en même temps, il n’a pas vraiment d’expérience politique », souligne Daniel Béland, professeur au Département de science politique de l’Université McGill, en entrevue avec Le Devoir.
Malgré ce point faible, plusieurs le voient tout de même comme la personne tout indiquée pour repositionner le parti vers le centre de l’axe politique, note celui qui est également directeur de l’Institut d’études canadiennes de McGill. « Quelqu’un comme Mark Carney, qui est très proche des milieux d’affaires, pourrait ramener les libéraux plus dans une approche plus centriste — et pourrait séduire des électeurs qui n’apprécient pas vraiment la “gauche à la Trudeau”, mais qui ne veulent pas voter pour les conservateurs. »
M. Carney lui-même ne se cache pas de ses aspirations politiques. Dans la dernière année, il a multiplié les critiques à l’endroit du gouvernement et s’est attaqué au chef conservateur à quelques reprises. Rien ne l’empêcherait de faire le saut en politique en visant le poste de premier ministre, « mais normalement, on devient député avant de briguer la course à la chefferie », rappelle le professeur Béland.
Mark Carney a fait des études de premier cycle en économie à la prestigieuse Université Harvard. Il a ensuite obtenu une maîtrise et un doctorat en économie à l’Université d’Oxford, en Angleterre.
Chrystia Freeland, vice-première ministre et ministre des Finances du Canada
La numéro deux du gouvernement, Chrystia Freeland, est une autre candidate naturelle pour le poste de chef libéral si celui-ci venait à se libérer. Elle serait la première femme élue cheffe dans l’histoire du PLC. Mais l’un de ses problèmes majeurs, « c’est qu’elle est très, très proche de Justin Trudeau. Elle est vraiment son bras droit et a une vision très à gauche aussi », note Daniel Béland.
Elle est devenue vice-première ministre en novembre 2019, après la réélection des libéraux à la tête d’un premier gouvernement minoritaire. L’année suivante, elle devenait la première femme nommée à la tête du ministère fédéral des Finances. De 2017 à 2019, elle a dirigé le ministère des Affaires étrangères, où elle a notamment négocié le renouvellement de l’accord de libre-échange entre le Canada, le Mexique et les États-Unis.
Mme Freeland est une femme de grande expérience, convient le professeur Béland. « Elle serait qualifiée, elle connaît très bien les dossiers. Mais sa proximité avec Justin Trudeau, c’est peut-être son handicap le plus important. »
Dominic LeBlanc, ministre de la Sécurité publique
Élu pour la première fois aux élections fédérales de 2000 sous Jean Chrétien, puis réélu à sept reprises, Dominic LeBlanc possède plus d’expérience politique que tout autre potentiel successeur à Justin Trudeau.
En plus de sa présence de longue date à Ottawa, le député acadien a l’avantage de maîtriser parfaitement les deux langues officielles du pays sans être originaire du Québec ou de l’Ontario, note Daniel Béland. « Pour moi, c’est sûr que ce serait un candidat sérieux. Non seulement pour devenir chef, mais aussi comme adversaire de Pierre Poilievre. »
Plus tôt cette année, le Globe and Mail avait révélé que le ministre LeBlanc avait tenu une réunion avec un ancien ministre du cabinet libéral pour préparer les bases d’une campagne à la chefferie. Il avait ensuite déclaré vouloir se présenter aux prochaines élections sous le leadership de Justin Trudeau, qui est aussi l’un de ses grands amis d’enfance.
« Ce n’est pas celui dont on parle le plus, mais il pourrait créer la surprise », estime le professeur Béland. « C’est celui qui serait un peu sous-estimé au début de la course, mais qui aurait beaucoup de potentiel. »
Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères
Née à Montréal, Mélanie Joly poursuit d’abord une carrière d’avocate avant de se lancer en politique. Elle s’avance d’abord sur la scène municipale de Montréal en 2013, où elle brigue la mairie sous la bannière du parti Vrai changement pour Montréal. Contre toute attente, elle finit deuxième au terme du scrutin, derrière Denis Coderre. Cette nouvelle notoriété lui permet ensuite de se faire élire députée de la circonscription d’Ahuntsic-Cartierville aux élections fédérales de 2015, avec 47 % des voix.
Or, Daniel Béland rappelle que le PLC alterne habituellement entre un chef francophone et un chef anglophone. M. Trudeau étant député de Papineau depuis 2008 et chef depuis 2013, la tradition voudrait donc qu’un anglophone soit le prochain à diriger le parti.
La ministre Joly n’a d’ailleurs pas autant d’expérience que certains de ses collègues du cabinet et possibles adversaires à la chefferie, comme la ministre Freeland ou le ministre LeBlanc, note le professeur de science politique à l’Université McGill.
Depuis son arrivée au ministère des Affaires étrangères en 2021, Mélanie Joly a dû gérer plusieurs dossiers brûlants : la guerre en Ukraine, les tensions diplomatiques entre l’Inde et le Canada, ainsi que les conséquences de l’attaque menée par le Hamas en Israël en octobre dernier, notamment.
François-Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie
Les rumeurs dans les couloirs du parlement veulent que le ministre Champagne, originaire de la Mauricie, rêve de devenir premier ministre du Canada.
L’élu de Saint-Maurice–Champlain, qui couvre notamment Shawinigan, s’est rapidement fait connaître pour son intensité et ses déclarations énergétiques à la Chambre des communes. Mais pour avoir de vraies chances de décrocher la chefferie, il doit aussi mieux se faire connaître à l’extérieur du Québec, croit Daniel Béland. Les libéraux ont tout intérêt à choisir un chef qui, comme Justin Trudeau en 2015, est connu autant au Québec qu’en Ontario ou dans les provinces de l’Atlantique, explique le professeur.
Depuis 2021, il est à la tête du ministère de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, où il gère notamment les dossiers de l’inflation alimentaire et du projet d’usine de Northvolt en Montérégie.
Il n’a pas non plus écarté de se présenter à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ), dont le chef doit être élu le 14 juin 2025.
Anita Anand, présidente du Conseil du Trésor
Plusieurs la décrivent comme l’une des ministres qui maîtrisent le mieux les dossiers du gouvernement au sein du cabinet Trudeau. Depuis son élection en 2019, Anita Anand a rapidement été amenée à gérer de grandes crises, comme l’achat d’équipements de protection individuelle pendant la pandémie de COVID-19 ou la réponse du Canada à l’invasion de la Russie en Ukraine.
« Je pense que la ministre a bonne réputation, elle serait très bonne dans la région de Toronto. Mais au Québec ou même ailleurs au pays, je ne sais pas », estime Daniel Béland, selon qui la faible maîtrise du français de la ministre est « son plus grand handicap ». Les libéraux pourraient toutefois vouloir porter une femme à la tête du parti. « C’est clair qu’ils comptent beaucoup sur le vote féminin. Ils sont plus populaires en moyenne auprès des femmes que des hommes, donc, élire une femme comme cheffe, c’est sûr que ça pourrait les aider d’une certaine manière. »
Lors du remaniement ministériel de l’été 2023, la ministre Anand a hérité de nouvelles responsabilités en devenant présidente du Conseil du Trésor. Elle travaille maintenant à mettre en place des économies de 15 milliards de dollars au sein de la fonction publique fédérale.
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Notoriété d’Entreprise : Méthodes pour Évaluer et Accroître la Visibilité de Votre Marque
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