« Si vous le construisez, James Earl Jones viendra. »
Un acteur accompli avec l’une des voix les plus reconnaissables de ce pays (voir Dark Vador dans La Guerre des étoilesMufasa dans Le Roi Lion, son désormais célèbre « This is CNN » sur une certaine chaîne d’information câblée et de nombreuses publicités Verizon), James Earl Jones était l’invité vedette du musée le 17 avril 2004, alors que l’institution organisait un hommage au 15e anniversaire du film Champ des rêvesJones a également joué dans d’autres films de baseball, notamment Les All-Stars et les Motor Kings du Bingo Long Traveling (1976) et Le terrain vague (1993).
Pour Jones, décédé à l’âge de 93 ans le 9 septembre 2024, quelques-uns des rôles de sa longue et illustre carrière d’acteur dans lesquels il a été le plus honoré ont une sorte de lien avec le sport, qu’il s’agisse de son interprétation du boxeur Jack Johnson sur scène (Tony Award du meilleur acteur en 1969) et à l’écran (nomination aux Oscars du meilleur acteur en 1969) dans Le grand espoir blancou lorsqu’il a joué un ancien joueur de baseball dans Clôtures (Tony Award du meilleur acteur en 1987). En plus des athlètes, son CV d’acteur comprenait des rôles de tout le monde, d’Othello à Paul Robeson en passant par Lenny dans Des souris et des hommes.
Mais à Cooperstown, Jones était lui-même. Répondant aux questions de diverses sources tout au long de son séjour, il a fait preuve de réflexion, d’esprit et d’une capacité à faire des choses hors du commun que ses différents publics ont beaucoup apprécié.
Les acteurs doivent-ils être de bons athlètes pour jouer des athlètes ?
James Earl Jones : J’ai vraiment dû me mettre en forme pour la boxe. Au baseball, il s’agissait plutôt d’apprendre à me tenir debout et à être un peu convaincant en tant que frappeur au bâton. J’insistais pour frapper la balle (en Bingo Long). Je ne pouvais pas, mais je devais réfléchir à ce dont il s’agissait.
Étiez-vous le premier choix dans Champ des rêves?
Je pense que l’auteur du roman avait JD Salinger en tête. JD Salinger a dit à la société de production : « Vous vous en êtes tirés avec le roman, mais vous ne vous en tirerez pas avec le film. Si vous utilisez mon nom ou une image de moi de quelque manière que ce soit, je vous poursuivrai en justice. » Les avocats ont donc suggéré de faire le tour du monde et de trouver quelqu’un qui soit complètement à l’opposé de JD Salinger. Pas un romancier mais un journaliste, pas un homme blanc mais un homme noir, et c’est comme ça que j’ai eu de la chance et que j’ai obtenu le rôle. J’étais le deuxième choix.
Êtes-vous un fan de baseball?
Puis-je dire que je n’étais pas là et être ici ? J’ai grandi dans une ferme et mon grand-père était un fan de Satchel Paige. Il écoutait beaucoup de baseball. Nous n’avions pas la télévision, bien sûr. Nous ne regardions jamais de film sur le baseball. Nous avions du baseball à la radio. Il fallait avoir une bonne imagination et beaucoup de connaissances sur le baseball pour vraiment apprécier le baseball à la radio à cette époque, dans les années 1930.
Vous avez joué contre de nombreux athlètes au fil des années. Est-ce simplement une question de chance ?
Non. J’ai aussi joué beaucoup d’amiraux et de généraux, parce que je mesurais 1,80 m ou plus, et pesais 90 kg ou plus. J’ai l’air d’avoir été un athlète. Et cela vous qualifie pour toutes sortes de rôles héroïques de ce genre.
Vous devez avoir suivi beaucoup d’entraînement pour Le grand espoir blancdroite?
Ouais, j’ai dû vraiment travailler pour ça. Je détestais ça. C’était bien d’être en forme, mais bon sang, quel prix. Ils m’ont entraîné comme un boxeur, j’ai mangé comme un boxeur, j’ai travaillé le matin comme un boxeur, j’ai fait du gym comme un boxeur, et j’ai sucé beaucoup de citrons. J’ai finalement réussi à m’y mettre. Mon père est un ancien boxeur amateur, poids lourd. Notre lien, le sien et le mien, s’est probablement renforcé là-bas quand il a pu me parler de l’esthétique de l’entraînement d’un boxeur. Les acteurs ne sont pas aussi bien entraînés ou disciplinés. J’aimerais que nous le soyons.
À quoi pensiez-vous lorsque vous avez fait Les All-Stars et les Motor Kings du Bingo Long Traveling?
Nous en avons fait une comédie. Tous les critiques progressistes et noirs ont dit : « Comment osez-vous prendre autant d’argent et de publicité sans parler de la tragédie de ces acteurs ? » Et il y a eu une tragédie. Mais nous avons choisi d’en faire une comédie et nous en avons souffert, compte tenu des critiques et de l’accueil qu’elle a reçu. Mais c’est quand même un film que les gens respectent. Je suis content que nous l’ayons fait sous forme de comédie, car je pense que le sens de l’humour est un signe d’intelligence.
Quel a été votre rôle préféré ?
Je n’ai pas de rôle préféré, mais j’ai un genre de film préféré et il se trouve que Champ des rêves rentre dans cette catégorie. Ce sont les petits films ; la plupart des gens ne les ont jamais vus. Je les classerais comme Pleure, pays bien-aimé, Claudine, L’incident de l’OVNI, Matéwansur les mineurs de charbon de Virginie occidentale. Ce sont de petites histoires simples racontées avec simplicité. Ce sont les films que j’adore.
Étiez-vous un athlète pendant votre enfance ?
Au lycée, nous avions une classe de 17 élèves, garçons et filles. Nous n’avions pas d’équipe de baseball et nous avions à peine une équipe de basket. Sur le terrain, si je recevais la balle, je hurlais de douleur en l’attrapant. J’étais une grande poule mouillée et j’avais les pieds plats. Je n’étais d’aucune utilité pour l’école sur le terrain de sport. Absolument pas. Je courais sur piste, toute seule, sur un kilomètre. C’était tout. Je suis une intruse quand il s’agit de jouer ces rôles dans des films de sport. Mais j’adore ça.
Que pensez-vous de votre visite au Temple de la renommée aujourd’hui ?
Je pensais simplement à la façon dont les gens se consacrent à une carrière, que ce soit pour le plaisir ou pour le travail.
Vous avez dit dans le passé que « le baseball est zen ». Expliquez-le ?
Je ne dirais pas que le baseball est banal, mais il est ordinaire par intention, contrairement à la boxe, qui est un sport de gladiateurs, ou au football, qui a sa grâce, son ballet et sa grande force brute. J’ai emmené mon fils, qui a maintenant 21 ans, à son premier match de baseball à Anaheim. C’était un jour d’été, bien sûr, et ce qu’il a aimé, c’est qu’il pouvait s’asseoir là et regarder les avions et les oiseaux sans rien manquer. C’est comme ça que ça se passe dans le rythme de la vie.
Pouvez-vous classer Champ des rêves En ce qui concerne un film et votre plaisir personnel à le réaliser ?
Je ne le classerais pas du tout dans la catégorie des films de baseball. Il appartient à Cooperstown. Il parle de pères et de fils. Lorsqu’un enfant naît, surtout un garçon, la mère est la principale compagne et le père est secondaire. Mais un jour, papa dit : « Allons dans le jardin et jouons à la balle. » C’est le premier lien que beaucoup de garçons ont avec leur père. Et c’est de cela que parle ce film, je pense, ce premier lien entre père et fils. Ray le rejette en disant : « Sors d’ici avec cette histoire de ballon de baseball dans le jardin. » Il a rejeté son père et son amour du baseball. Maintenant, il veut le récupérer. Et c’est pourquoi Doc Graham est là, c’est pourquoi Terence Mann est là, et pourquoi tous ces esprits recyclés viennent l’aider et lui restituer le moment où il aurait pu jouer à la balle avec son père.
Avez-vous déjà voulu éviter l’attention du public comme votre personnage dans Champ des rêves?
La semaine où j’ai été choisie pour ce film, j’ai vu une photo de JD Salinger. Un photographe l’avait surpris dans un supermarché du New Hampshire, s’était immiscé dans sa vie et avait pris sa photo. La rage sur le visage de JD Salinger était très instructive. J’ai essayé de l’intégrer dans le personnage. Donc, quand Kevin (Costner) vient me kidnapper, je suis en proie à cette rage. Je crois que je comprends ça. Je n’ai jamais été dans une situation où je voulais être laissée tranquille, mais je la comprends.
Qu’est-ce qui vous a inspiré à faire Field of Dreams ?
Le scénario est arrivé chez moi avant mon retour. Ma femme l’a lu et quand je suis rentré, elle m’a dit : « Chéri, tu vas faire ce scénario. » Ce n’est pas que je fasse tout ce que ma femme me dit. Elle m’a dit : « C’est un super scénario. Le long discours sur le baseball n’apparaîtra pas dans le film, bien sûr, mais tu dois le faire quand même. »
Bill Francis est le spécialiste principal de la recherche et de la rédaction au National Baseball Hall of Fame and Museum
Notoriété d’Entreprise : Techniques pour Mesurer et Accroître la Visibilité de Votre Marque
La notoriété d’une entreprise est un aspect crucial de sa stratégie marketing et de sa durabilité. Elle englobe la reconnaissance et la familiarité que les consommateurs ont envers votre marque, influençant directement leurs décisions d’achat. Une forte visibilité inspire confiance chez les clients potentiels, favorisant ainsi une hausse des ventes et de la fidélité.
Défis de la reconnaissance dans un marché compétitif
Dans un contexte concurrentiel, construire et maintenir la notoriété de votre entreprise constitue un challenge de taille. Cela requiert une compréhension approfondie de ce principe complexe ainsi que des méthodes efficaces pour la mesurer et l’améliorer. Cette partie explore les bases de la notoriété et propose des solutions concrètes pour renforcer sa visibilité sur le marché.
Méthodes pour Mesurer et Stimuler la Notoriété
Nous passerons en revue plusieurs méthodes pour évaluer la notoriété de votre marque, telles que les sondages, l’étude des médias sociaux et les recherches de marque. Ensuite, nous aborderons les stratégies pratiques pour renforcer cette notoriété, incluant le marketing digital, les relations publiques et les partenariats stratégiques. En appliquant ces principes fondamentaux avec assiduité, votre entreprise pourra se démarquer et atteindre une notoriété durable et significative.
La reconnaissance d’une entreprise est un moteur fondamental de sa expansion et de sa compétitivité.
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Publicité Classique : Les supports traditionnels comme la affichages peuvent également avoir un impact significatif.
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Partenariats Stratégiques : Collaborez avec d’autres marques pour mutualiser vos initiatives de communication et atteindre de nouvelles audiences.
La familiarité immédiate se mesure lorsque les utilisateurs mentionnent une enseigne sans aide, tandis que la notoriété assistée se mesure lorsque les clients identifient une marque parmi une énumération de marques proposés.
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