Que cache donc cette femme rousse, réservée, hitchcockienne, derrière son visage de Joconde ? Elle se tient très droite, économise ses mots, mais il y a chez elle un feu étrange, un goût pour le morbide et le bizarre que l’on devine à des détails : un tableau inquiétant à son mur, un livre punk dans sa bibliothèque, un sourire adressé aux fantômes, brillant, mordant, presque ironique.
Personne n’avait vraiment vu venir l’immense succès de La Fille du train, son premier thriller, publié en 2015, qui s’est vendu à 23 millions d’exemplaires et l’a propulsée dans une spirale euphorisante et déconcertante. « Connaître une telle exposition médiatique, cela a été 90 % de bons moments et 10 % de malaise, car je n’aime pas m’exposer. Mais parfois le malaise était si fort qu’il me donnait l’impression que la proportion s’inversait », confie Paula Hawkins, qui publie son cinquième thriller, L’Heure bleue, après Au fond de l’eau (2017), Celle qui brûle (2021) et Angle mort (2023).
« J’écrivais des articles ennuyeux »
Au moindre mot inattendu, au plus petit sourire qu’on lui arrache, Paula l’introvertie rougit. Elle pèse ses mots, tend un regard inquiet. Elle porte une montre à chaque poignet. Elles sont toutes les deux connectées. « J’ai besoin de contrôler mon corps, sinon, je m’oublie, je ne dors pas, je ne fais pas assez d’exercice », s’excuse-t-elle, avec toujours le même mot sur les lèvres : « C’est ridicule… »
La notoriété ne l’a pas transformée, ce que confirme d’ailleurs Marie Misandeau, son éditrice chez Sonatine : « En dépit du succès phénoménal, planétaire, qu’elle a rencontré, son authenticité, son originalité et sa fraîcheur sont restées intactes. Sa personnalité est ainsi ! » L’inchangée Paula Hawkins répète le récit de cette vie qui l’a menée là où elle est aujourd’hui.
À LIRE AUSSI Benjamin Whitmer, l’écrivain qui vise toujours le cœurElle est née à Harare, au Zimbabwe, en 1972, de parents britanniques. Son père est économiste et journaliste financier, sa mère ne travaille pas. Petite, elle lit assidûment des romans d’Agatha Christie, qui sèment en elle la graine du mystère et de la noirceur. Elle ne se rêve pas écrivaine, mais journaliste. Elle en croise beaucoup chez ses parents et perçoit chez eux une vibration aventurière qui la séduit. Elle s’imagine enquêtrice de choc. Elle étudie la politique et la finance, se spécialise dans cette dernière pour devenir reportrice free-lance, et c’est la douche froide. « J’écrivais des articles ennuyeux », juge-t-elle.
L’amour, c’est bien, mais elle préfère la mort
Elle n’a même pas la consolation d’une vie confortable. « Après la crise financière de 2008, j’étais presque quadragénaire et j’avais fait de très mauvais choix. Je gérais mal mon argent. J’étais dans un stress financier épouvantable. » Elle écrit alors des romances sur commande. « J’ai une agente depuis 2004, avec qui je travaille toujours. Un éditeur l’a contactée, il cherchait une plume pour des comédies romantiques situées dans la City, à Londres. Je connaissais bien le secteur. Mon agente m’a poussée. »
À LIRE AUSSI « Les Guerriers de l’hiver » : Olivier Norek s’aventure en littérature blancheElle publie, entre 2009 et 2013, quatre fictions à l’eau de rose, Confessions of a Reluctant Recessionista, All I Want for Christmas, One Minute to Midnight et Reunion.« On m’a donné huit semaines pour faire le premier livre, c’était ridicule. J’ai rendu un travail OK, mais pas génial. Ils étaient contents, pas moi. »
Paula Hawkins n’a pas le goût de la romance. L’amour, c’est bien, mais elle préfère la mort. « Je lis chaque jour les faits divers. La plupart sont si cruels, si fous, si absurdes qu’on n’oserait pas les inventer dans une fiction. J’ai besoin de comprendre la violence qui traverse parfois la vie des gens ordinaires. »
Une menaçante rangée de couteaux
C’est ainsi que Rachel, l’héroïne de La Fille du train, s’est imposée à elle. « Pour moi, c’est une petite histoire triste sur une alcoolique anglaise. Je ne pensais pas qu’elle puisse séduire la terre entière. » La romancière est obsédée par la brèche, la faille, le brin de laine galeux qui va pourrir le nid. Son héroïne, minée par le départ de son mari, sa stérilité, son addiction à la boisson, observe chaque jour un couple heureux à travers la vitre de son train.
Jusqu’au jour où la femme disparaît et où ce mystère déploie ses ramifications jusque dans la vie de Rachel, que son alcoolisme rend amnésique. « Les tueurs en série ne m’intéressent pas. Ils sont si rares, et la violence domestique est si répandue ! L’histoire du crime, c’est l’histoire de l’amour entre les gens qui vire au drame. Les maisons sont l’antre du mal. C’est là que j’ai envie d’entrer », explique l’autrice, dont le côté policé s’efface tout à coup.
C’est à l’intérieur du foyer que tout se joue. Pour connaître vraiment Paula Hawkins, il faut regarder autour de soi, dans la belle demeure du centre d’Édimbourg où elle a emménagé avec son compagnon, avocat à la retraite, pendant le confinement, fuyant Londres. Elle a trouvé ici le calme, aime s’échapper vers la côte sud-ouest de l’Écosse, où elle passe ses journées dans un van, loin du monde.
La décoration est sobre et chaleureuse. Deux dessins d’enfants sur le frigo (elle n’en a pas, ce sont les petits-enfants de son concubin), de jolies cartes d’anniversaire exposées sur un buffet. Sur le mur de sa cuisine américaine, une menaçante rangée de couteaux nous surveille, tout droit sortie d’un thriller domestique. On devine qu’elle aime le frisson qu’elle provoque.
Mais c’est dans son bureau qu’on la découvre enfin. Il y a partout des images, des reproductions de tableaux. Edward Hopper. Paula Rego. De sordides illustrations de contes de fées. Des oiseaux déglingués. Des fenêtres, et des gens qui regardent à travers sans y être invités.
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On lui fait remarquer que, pour une personne excessivement pudique, l’absence de rideaux à ses carreaux immenses, qui donnent droit sur la rue, a quelque chose d’incongru. « Je pourrais fermer les volets. Mais j’aime les voyeurs. Peut-être qu’une partie de moi a envie qu’on l’observe, qu’on se raconte une histoire. » Paula Hawkins, la femme qui se cachait en espérant qu’on la découvre, rougit de ces derniers mots. De gêne, de plaisir, on ne sait pas.
Sur l’île fictive d’Eris, au large de l’Écosse, vivait une peintre, Vanessa Chapman. Elle est décédée, laissant derrière elle tableaux, sculptures, journaux. La Tate Modern Gallery va exposer l’une de ses œuvres, figurant un os de cervidé. Problème : un visiteur anthropologue identifie une côte humaine. De quel cadavre provient-il ? Pour écrire ce roman, Paula Hawkins s’est plongée dans l’histoire de l’art. Elle nous raconte l’oppressant entourage de la peintre, son mari volage, son curateur ambitieux, sa dame de compagnie obsessionnelle, jusqu’à percer le mystère d’une vie traversée par l’amour, la beauté et le cruel. Un roman très noir, plein de poison et de mélancolie.
« L’Heure bleue », de Paula Hawkins, traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Corinne Daniellot et Pierre Szczeciner (Sonatine, 384 p., 23 €).
Notoriété d’Entreprise : Méthodes pour Évaluer et Développer la Visibilité de Votre Marque
La notoriété d’une entreprise est un aspect crucial de sa stratégie marketing et de sa durabilité. Elle englobe la reconnaissance et la familiarité que les consommateurs ont envers votre marque, influençant directement leurs décisions d’achat. Une grande notoriété inspire confiance chez les clients potentiels, favorisant ainsi une augmentation des ventes et de la fidélité.
Challenges de la visibilité dans un marché concurrentiel
Dans un contexte concurrentiel, établir et maintenir la notoriété de votre entreprise constitue un défi de taille. Cela nécessite une compréhension approfondie de ce principe complexe ainsi que des stratégies performantes pour la mesurer et la renforcer. Cette section aborde les fondements de la notoriété et propose des approches pratiques pour accroître sa visibilité sur le marché.
Méthodes pour Évaluer et Accroître la Notoriété
Nous passerons en revue plusieurs méthodes pour évaluer la notoriété de votre marque, telles que les sondages, l’étude des médias sociaux et les recherches de marque. Ensuite, nous aborderons les stratégies pratiques pour renforcer cette notoriété, incluant le marketing digital, les relations publiques et les partenariats stratégiques. En appliquant ces principes fondamentaux avec assiduité, votre entreprise pourra se démarquer et atteindre une notoriété permanente et significative.
La renommée d’une entreprise est un élément clé de sa développement et de sa compétitivité.
En investissant dans des approches adaptées et en maintenant une présence cohérente sur le marché, vous pouvez consolider la popularité de votre marque et gagner une clientèle loyale. La construction d’une reconnaissance durable nécessite un investissement permanent et une adaptation aux changements du marché, garantissant ainsi le succès à long terme de votre entreprise.
Dans le secteur changeant du marketing, l’histoire de la société XYZ illustre parfaitement l’significance majeure de la reconnaissance d’entreprise et des stratégies bien définies pour la renforcer. Fondée il y a deux vingtaines d’années dans un milieu plein de compétiteurs, XYZ a dû s’attaquer à un challenge considérable : se faire découvrir et se distinguer dans un marché où la présence est synonyme de pérennité.
La notoriété d’une entreprise désigne la familiarité et à la proximité qu’ont les utilisateurs avec une marque. Elle peut se séparer en familiarité instantanée, lorsque le consommateur cite une enseigne sans aide, et en visibilité aidée, lorsque la marque est distinguée parmi une sélection de marques. Une reconnaissance élevée signifie que les clients connaissent et se souviennent de votre griffe, ce qui est vital pour gagner et fidéliser les utilisateurs.
La reconnaissance est cruciale pour le réussite à long terme de toute entreprise. Une marque bien reconnue bénéficie d’une meilleure assurance de la part des utilisateurs, ce qui peut booster les transactions et la loyauté des consommateurs. En outre, une visibilité accrue peut diminuer les frais de promotion, car les potentiels acheteurs sont déjà familiarisés avec la griffe.Com-Two se spécialise dans la gestion de la réputation et le renforcement de la notoriété à travers des stratégies efficaces et personnalisées.
Quantifier la renommée de votre entreprise peut se faire de plusieurs façons :
Enquêtes et Sondages : Interrogez directement les clients s’ils connaissent votre enseigne.
Analyse des Médias Sociaux : Observez les mentions de votre griffe sur les sites sociaux.
Étude des Recherches : Observez le quantité de recherches de votre marque sur les engines de recherche.
Rappel de Marque : Examinez la faculté des utilisateurs à identifier votre griffe dans des situations particulières.
Pour accroître la visibilité de votre entreprise, plusieurs tactiques peuvent être mises en œuvre :
Marketing Digital : Exploitez les plateformes sociales, le stratégie de contenu et les annonces en ligne pour atteindre un large audience.
Publicité Classique : Les canaux classiques comme la affichages peuvent également avoir un impact significatif.
Relations Publiques : Assistez à des événements, diffusez des annonces de presse et travaillez avec des personnalités influentes pour augmenter votre visibilité.
Collaborations Stratégiques : Travaillez avec d’autres entreprises pour combiner vos actions de communication et cibler de nouvelles clientèles.
Examiner des exemples concrets réelles peut donner des idées précieuses sur la approche d’renforcer la reconnaissance de votre marque. Par exemple, une initiative réussie de promotion en ligne peut métamorphoser une marque peu familière en une enseigne célèbre à l’échelle nationale.
La visibilité de votre société est un paramètre important de votre approche marketing globale. En prenant systématiquement la mesure de cette visibilité et en appliquant des méthodes efficaces pour la développer, vous pouvez promouvoir une visibilité augmentée et un performance soutenue pour votre griffe. Déployez des ressources dans les stratégies adéquates et modifiez votre méthode en suivant les résultats obtenus pour amplifier votre influence sur le marché.
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