Les automobilistes âgés sont loin d’être les plus dangereux sur la route
« Fille d’un automobiliste de 80 ans, j’aimerais qu’il voie un médecin, même s’il est toujours alerte, pour être sûre qu’il conduise en toute sécurité. Mais pour l’instant mon père n’envisage pas la moindre consultation à cette fin. Il fait partie de l’ancienne école. Il se sentira toujours prêt à conduire parce que c’est un “bonhomme”. » Attachée de presse basée à Aix-en-Provence, Sophie témoigne, mi-amusée mi-inquiète, de son sentiment sur la dangerosité supposée des usagers de la route vieillissant et de leur capacité à tenir un volant. « À chaque drame de la route impliquant un senior en tant que responsable présumé d’une collision, toute cette population de conducteurs est stigmatisée, sur les réseaux sociaux, par une certaine presse et quelques hommes politiques en mal de notoriété. Or les automobilistes âgés sont loin d’être les plus dangereux sur la route », pointe Anne Lavaud, la déléguée générale de la Prévention routière, une association créée en 1949 avec pour objectif de modifier les comportements sur les routes.
Selon le très officiel Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), en 2023, sur les 3117 personnes présumées responsables d’accidents mortels, les 75 ans et plus n’étaient concernés que dans 12% des cas. Quant aux 18-34 ans, ils l’étaient dans 37% de ces situations. Si les chiffres indiquent aussi une surmortalité des conducteurs âgés en cas d’accident, elle est due notamment à leur plus grande vulnérabilité physique.
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Vue, ouïe, motricité, les facteurs de risques augmentent avec l’avancée en âge
Attention à ne pas éluder pour autant les facteurs de risque liés au vieillissement. À commencer par la vue, qui baisse inévitablement au fil des années. « Dans l’obscurité un conducteur de 60 ans aura besoin de 5 à 8 fois plus de lumière que lorsqu’il avait 20 ans. Il sera en outre plus sensible à l’éblouissement causé par les phares des véhicules qu’il croisera », signalent les experts de l’assureur Malakoff Humanis. Autre fragilité propre aux retraités, une ouïe moins fine. À 65 ans, 30% des personnes présentent des déficiences en la matière selon les mêmes spécialistes: une situation délicate pour bien appréhender un klaxon ou les bruits du moteur d’un deux-roues, par exemple. Sans même évoquer les problèmes de motricité et de moindre souplesse. C’est la raison du choix effectué par certains pays européens qui imposent une visite médicale périodique passé un certain âge afin de réduire l’accidentologie routière (lire ci-dessous).
Rappelons, qu’à l’instar de l’Allemagne et de la Pologne, la France a, elle, instauré le « permis à vie », les automobilistes n’étant pas soumis à un test médical d’aptitude quel que soit leur âge (1). Appelé à se prononcer sur ce sujet le 28 février dernier, le Parlement européen s’est opposé à l’examen obligatoire (323 voix contre 270). Fermez-le ban? Rien de moins sûr. Les Français souhaiteraient ce test médical à 70%, selon un récent sondage (et à 59% seulement s’il concernait l’ensemble de la population!). Et ce, même si l’efficacité de la mesure n’est pas prouvée.
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Des véhicules qui facilitent la conduite automobile…
En attendant, les constructeurs et équipementiers détiennent-ils une partie de la solution? Boîte de vitesses automatique, aide à la conduite (détection des obstacles, des franchissements involontaires de ligne, reconnaissance des panneaux de signalisation…), tableaux de bord à lisibilité facile et instantanée… Les véhicules les plus récents sont en effet dotés de technologies innovantes qui facilitent la conduite. Le Mondial de l’Auto à Paris, du 14 octobre au 20 octobre, en dévoilera son lot. « Les aides à la conduite, dont certaines sont imposées par la réglementation, sont mises en place à destination du plus grand nombre et pas spécifiquement pour les plus âgés. Elles contribuent à faciliter la conduite de ces derniers mais ne les dégagent pas de leur vigilance et de leur responsabilité », avertit Laure de Servigny, à la direction de la communication de la Plateforme automobile (PFA) qui représente la filière automobile dans l’Hexagone. « De toute façon, les seniors sont suspicieux quant à ces options supposément élaborées à leur endroit: la plupart les désactivent car cela les stresse. Ils ont l’impression qu’il s’agit une nouvelle fois de les infantiliser », complète Joël Meissonnier, sociologue spécialisé dans les transports et les mobilités qui finalise une enquête sur les rapports des plus âgés à la mobilité et à leur véhicule.
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… Des conducteurs plus responsables
Mais beaucoup de ces automobilistes âgés ont modifié d’eux-mêmes leurs usages de la voiture. « Toutes les études montrent que les seniors, conducteurs plus expérimentés par nature, adoptent une attitude plus prudente sur la route grâce à la conscience de leurs propres limites », souligne Anne Lavaud. « Je n’aurais pas été opposé au fait de subir un examen médical, voire à repasser le permis, dit par exemple Jean-Marie Glantzlen, 81 ans, ancien conseiller en communication dans la région lilloise. À condition de pouvoir bénéficier d’un repêchage en cas d’échec. » Il continue à conduire, mais « de manière modérée ».
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Des solutions à renforcer côté mobilité
Gilles Renard, 53 ans, restaurateur dans les Yvelines, plaide aussi la nuance. Président de l’association M & G, il préconise de son côté depuis une dizaine d’années l’utilisation volontaire d’un « signal senior », via l’apposition d’un disque S (pour « senior ») à l’arrière de l’habitacle, à l’instar du macaron A (« apprenti ») pour les jeunes conducteurs. L’objectif est de sensibiliser l’ensemble des conducteurs à la nécessité de prendre en compte des conducteurs plus âgés roulant souvent à moindre vitesse sur la route. « Je suis opposé à la mise en cause d’une population majoritairement prudente et responsable, dit-il. Le médecin de famille qui voit ses patients âgés régulièrement doit être en mesure de contrôler les aptitudes à la conduite et d’en informer la famille le cas échéant. Ma mère de 87 ans conduit sa voiture une fois par semaine, mais ne s’aventure plussur les routes la nuit depuis vingt ans et n’accompagne plus ses petits-enfants dans leurs activités de loisir le mercredi depuis dix ans. » Outre la possibilité, pour les conducteurs âgés qui souhaitent se rassurer et rassurer leurs proches, de se rapprocher de médecins agréés par les préfectures pour réaliser des tests psychotechniques (2), la Sécurité routière préconise de suivre des stages de remise à niveau d’une journée lorsque le permis de conduire a été passé il y a longtemps.
« Pour un babyboomer, notamment chez les hommes, dont la voiture a rimé avec quête de liberté et entrée dans la vie d’adulte, s’en séparer représente souvent un crève-coeur. Et parfois aussi un réel handicap pour se déplacer faute de transports publics disponibles, notamment dans les zones rurales », analyse Joël Meissonnier. Or c’est un facteur déterminant de l’autonomie et du maintien à domicile des plus âgés. Reste donc, pour les pouvoirs publics, à inventer les solutions de mobilité adéquates pour faire le deuil, progressif, de la sacro-sainte bagnole! (1) Le nouveau permis français format carte de crédit devra être renouvelé tous les quinze ans, pour des raisons d’harmonisation européenne, mais sans obligation d’examen. (2) Liste des médecins agréés en préfecture. Le test comprend un entretien et des mesures de stabilité des mains, des réflexes, de la coordination, de l’attention… Prestation payante.
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Des maladies sous surveillance
En France, l’arrêté du 28 mars 2022 fixe des limites au volant, en actualisant la liste des maladies incompatibles avec la conduite, comme les troubles de la vision importants, certains cas de diabète, les pathologies cognitives lourdes, les maladies neurologiques du type Parkinson, les pathologies cardiaques lourdes, certaines suites d’AVC… D’autre part, il est possible de signaler auprès de la préfecture un proche qui deviendrait dangereux au volant et refuserait d’adapter sa pratique de la voiture. Le préfet, s’il juge l’alerte légitime, peut demander un examen par un médecin agréé.
Ces pays qui imposent des examens médicaux pour la conduite automobile
De nombreux voisins européens ont choisi de rendre obligatoire une visite médicale régulière à partir de certains âges. Le Portugal est le plus sévère avec un contrôle dès 40 ans, puis à 50 et 65 ans et tous les deux ans à partir de 75 ans. L’Italie, la Grèce, l’Espagne, la République tchèque, le Danemark, la Finlande, l’Irlande, la Slovénie, les Pays Bas imposent aussi des tests à divers âges. D’autres prévoient un examen médical lors du renouvellement administratif du permis de conduire, qui est temporaire chez eux, comme la Belgique, tous les dix ans, mais aussi la Hongrie, la Lituanie, la Lettonie, la Roumanie. Différentes institutions, de l’OCDE au Conseil européen de la sécurité des transports plus récemment, ont publié des rapports concluant à l’inefficacité de ces dispositifs.
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Notoriété d’Entreprise : Techniques pour Évaluer et Accroître la Visibilité de Votre Marque
La notoriété d’une entreprise est un élément central de sa stratégie marketing et de sa durabilité. Elle englobe la reconnaissance et la familiarité que les consommateurs ont envers votre marque, influençant directement leurs décisions d’achat. Une grande notoriété inspire confiance chez les clients potentiels, favorisant ainsi une hausse des ventes et de la fidélité.
Enjeux de la visibilité dans un secteur controversé
Dans un environnement concurrentiel, établir et maintenir la notoriété de votre entreprise constitue un challenge de taille. Cela nécessite une vision approfondie de ce concept complexe ainsi que des méthodes performantes pour l’évaluer et la renforcer. Cette section aborde les bases de la notoriété et offre des approches concrètes pour renforcer sa visibilité sur le marché.
Méthodes pour Apprécier et Stimuler la Notoriété
Nous passerons en revue plusieurs méthodes pour évaluer la notoriété de votre marque, telles que les enquêtes, l’étude des médias sociaux et les études de marque. Ensuite, nous aborderons les stratégies pratiques pour renforcer cette notoriété, incluant le numérique, les relations publiques et les partenariats stratégiques. En appliquant ces principes fondamentaux avec assiduité, votre entreprise pourra se démarquer et atteindre une notoriété permanente et significative.
La notoriété d’une entreprise est un facteur crucial de sa progression et de sa compétitivité.
En investissant dans des méthodes efficaces et en maintenant une exposition régulière sur le marché, vous pouvez renforcer la renommée de votre marque et retenir une clientèle dévouée. La construction d’une notoriété solide nécessite un engagement continu et une adaptation aux variations du marché, garantissant ainsi le succès à long terme de votre entreprise.
Dans le domaine en perpétuel mouvement du marketing, l’histoire de la société XYZ met en évidence l’significance majeure de la reconnaissance d’entreprise et des tactiques précises pour la renforcer. Fondée il y a vingt ans dans un milieu plein de compétiteurs, XYZ a dû s’attaquer à un challenge considérable : se faire connaître et se démarquer dans un domaine où la présence est synonyme de maintien.
La visibilité d’une entreprise représente la connaissance et à la relation qu’ont les clients avec une enseigne. Elle peut se diviser en notoriété spontanée, lorsque le public cite une marque sans aide, et en familiarité dirigée, lorsque la marque est reconnue parmi une sélection de marques. Une renommée solide signifie que les clients sont familiers et se se souviennent de votre entreprise, ce qui est crucial pour captiver et conserver les clients.
La visibilité est cruciale pour le prospérité à longue échéance de toute entreprise. Une marque bien réputée bénéficie d’une plus grande confiance de la part des utilisateurs, ce qui peut accroître les ventes et la loyauté des acheteurs. En outre, une renommée importante peut diminuer les dépenses publicitaires, car les prospects sont déjà au courant de la marque.Com-Two se spécialise dans la gestion de la réputation et le renforcement de la notoriété à travers des stratégies efficaces et personnalisées.
Évaluer la renommée de votre marque peut se faire de multiples moyens :
Études et Questionnaires : Demandez directement les clients sur leur connaissance de votre marque.
Observation des Réseaux Sociaux : Observez les mentions de votre enseigne sur les plateformes sociales.
Étude des Recherches : Étudiez le quantité de recherches de votre griffe sur les engines de recherche.
Rappel de Marque : Évaluez la aptitude des acheteurs à se remémorer votre enseigne dans des cas précis.
Pour accroître la renommée de votre enseigne, plusieurs approches peuvent être implémentées :
Promotion Digitale : Exploitez les sites sociaux, le marketing par contenu et les annonces en ligne pour toucher un grand public.
Publicité Classique : Les médias traditionnels comme la radio peuvent également être essentiels.
Relations Publiques : Engagez-vous à des événements, publiez des déclarations publiques et coopérez avec des leaders d’opinion pour accroître votre visibilité.
Partenariats Stratégiques : Travaillez avec d’autres enseignes pour regrouper vos actions de communication et cibler de nouveaux segments.
Les indicateurs de performance clés pour évaluer la notoriété incluent le volume de mentions sur les réseaux sociaux, les taux de rappel et de mémorisation de la marque, le quantité de recherches de la marque et les retours des sondages de renommée.
La notoriété de votre société est un élément crucial de votre stratégie marketing complète. En mesurant régulièrement cette reconnaissance et en mobilisant des méthodes efficaces pour la accroître, vous pouvez garantir une visibilité accrue et un performance soutenue pour votre griffe. Engagez des investissements dans les méthodes appropriées et ajustez votre stratégie en selon les résultats obtenus pour optimiser votre effet sur le marché.
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